Philosophie commentaire
1.Marc Aurèle expose sa théorie de l'introspection que l'âme raisonnable serait capable de faire en se ''contemplant elle-même'' 2.Le philosophe stoïcien développe l'idée que cette âme a soif d'apprendre pour tendre vers le savoir infini 3.L'empereur romain cite quelques valeurs de cette âme raisonnable et constate qu'elle peut être assimilée à une idée de justice
Introduction :
Dans Pensées pour moi-même, Marc Aurèle, empereur romain du IIe siècle, nous présente sa définition de l'âme raisonnable. Ce philosophe est stoïcien, le stoïcisme est une école philosophique de la Grèce Antique qui prône de vivre en accord avec la nature et la raison et de faire face aux difficultés de l'existence. L'auteur pose ainsi la problématique suivante : comment se définit l'âme raisonnable ? L'âme est ici associée à la raison qui reste la faculté de discerner le bien du mal pour le sujet. Celui-ci y trouve alors des directives pouvant rythmer sa vie. La raison doit également guider les hommes vers le savoir, idée qui sera développée dans la seconde partie de cette explication. L'âme est quant à elle la partie spirituelle de l'être humain, elle lui permet de penser, d'avoir des sentiments et même une conscience. L'âme s'oppose au corps. On peut ainsi penser que l'âme raisonnable est une âme qui tend à faire le bien.
Développement :
[...] La pensée change sans arrêt dans une idée de progression pour l'auteur comme par exemple après avoir été soumise à un préjugé sur une personne, on découvre qu'en réalité, cette personne est exceptionnelle. De plus, Marc Aurèle suppose que l'âme raisonnable est libre par l'expression « se fait ce qu'elle veut être ». Elle peut agir libérée de toute contrainte et n'est soumise à aucune autorité. Par exemple, l'Homme pense énormément en lui et n'extériorise, ne rend accessible aux autres que très infime partie de cette pensée. Il est libre de ne pas dire ce qu'il pense. [...]
[...] Il en est de