océphine.
Le bilan radiologique de juillet 2012 retrouvait une hypercyphose dorsale avec dors arthrose au niveau thoracique, une démiIUS, SYMBICORT, BIOCALYPTOL, TANGANIL. Elle suit régulièrement des séances de kinésithérapie.
A l’interrogatoire, je découvre une patiente asthénique, lassée de ses douleurs chroniques, d’horaire inflammatoire « surtout le matin ». L’examen révèle une patiente tassée, de 55kg pour 1.60m (IMC=21.6), la pression artérielle est à 110/60mmHg. Mme L. est douloureuse à la mobilisation et présente une impotence fonctionnelle à l’extension et l’abduction du membre supérieur gauche. Mme L. dit consommer jusqu’à 4g de paracétamol par jour à un rythme de 1 comprimé de 500mg toutes les 2 ou 3h en journée. Lorsque j’évoque les AINS, elle m’informe qu’elle a un « estomac fragile ».
Fraîchement sortie du milieu hospitalier, je m’inquiète de cette surconsommation de paracétamol qui semble de surcroît peu efficace, et je propose donc à Mme L. de prendre un comprimé de TRAMADOL LP 100mg le matin, dans le but d’étaler l’effet sur la journée et de diminuer ainsi la prise de paracétamol. J’y ajoute également la crème FLECTOR sur l’ordonnance. Etant donné son passif d’intolérances et le fait qu’elle n’a jamais pris de tramadol, je lui conseille de prendre le premier comprimé un jour de weekend quand elle est à la maison, pour le cas où elle ne le supporterait pas bien.
Arrive un samedi où je suis de garde ( jour du marché de saint-pierre), Mme L. consulte aux urgences... Elle présente de graves troubles de l’équilibre, des nausées, vomissements, réalisant un syndrome d’intolérance au tramadol. J’apprends que la patiente m’a bien écouté et a pris le premier comprimé de tramadol un weekend… pour se sentir bien en forme pour le marché.
Je revois la patiente une semaine plus tard au cabinet. Elle reste aimable mais lorsque j’évoque sa mésaventure avec le