Devoir type bac n°1
Question 1 :
Les auteurs de ces trois textes mettent en place un espace imaginaire échappant presque aux lois du réel. Voltaire, dans Candide, décrit l'Eldorado, contrée utopique inaccessible d'où veulent s'échapper Candide et Cacambo. Ce pays paraît gigantesque surtout après l'énumération « il est impossible de remonter la rivière rapide sur laquelle vous êtes arrivés par miracle , et qui court sous des voutes de rochers. Les montagnes qui entourent tout mon royaume ont dix milles pieds de hauteur, et sont droites comme des murailles ; elles occupent chacune en largeur un espace de plus de dix lieues ; on ne peut en descendre que pas des précipices » (l.6.10) . Ce procédé est également utilisé par Jules Verne, dans les Cinq Cents Millions de la Bégum, afin de faire l'éloge de Stahlstadt dans le passage suivant « grâce à la puissance d’un capitale énorme, un établissement monstre, une ville véritable , qui est en même temps une usine modèle , est sortie de terre comme à un coup de baguette ».(l10 ;11 ;12) De même que l'Eldorado , Stahlstadt, ville d'acier en allemand, est impénétrable sans autorisation exceptionnelle, comme il l'est précisé à travers la dernière ligne du texte . Enfin, E.E. Schmitt, dans L'école du diable pose les jalons d'un monde où le diable déprime du malheur observé sur terre. Ce qui paraît paradoxale à son Majordome quand on pense que le Diable devrait se réjouir du malheur des autres, comme on peut le voir dans le passage « votre diablerie, vous ne pouvez dire cela. Tout est pour le pire dans le pire des mondes possibles ».

En définitive, ces trois auteurs décrivent des mondes utopiques où prolifèrent richesses, progrès techniques et bonté.
Question 2