Résumé : Fondement de la métaphysique des mœurs
Dire qu’un acte est fondamentalement bien ou mauvais sans même regarder ses impacts futurs et ses conséquences revient à dire que son impératif est catégorique. Un impératif catégorique est le seul type qui nécessite une loi pratique, il est fait à partir de cette base :«Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. » Il y a certains devoirs réels, ceux-ci ne sont présent que si nous voulons que la maxime qu’il contient devienne une loi universelle, car lorsque nous violons certains devoirs, nous ne voulons pas vraiment que la maxime deviennent une loi universelle. Ceci est dû au fait que nous sommes des êtres de raison et que nous ne voulons pas quelque chose de subjectif devienne une loi. Nous ne violons ces devoirs que pour certaines exceptions. Ce n’est que quand ce devoir est impartial et qu’il est applicable à tous les êtres raisonnables que nous pouvons affirmer que l’impératif catégorique est vrai. Par contre, cet impératif ne doit pas avoir de point d’encrage, c’est-à-dire qu’il ne doit pas être pris dans son contexte mais bien hors de celui-ci, car tout altération de son objectivité pourrait le rendre faux, seul la raison doit déterminer les actes. Le principe d’Impératif catégorique ne peut se trouver qu’en quelque chose «dont l’existence en soi-même, ait une valeur absolue […]» Seulement l’homme répond à cette condition car il existe comme moyen et à la foi comme fin en soi. L’homme ne peut pas violer le principe de l’humanité sans qu’il ne se sert soit de la personne des autres ou de sa propre personne comme moyen seulement, ce qui cause une contradiction. Donc seulement l’homme et tous les autres êtres raisonnables peuvent être des impératifs