UEPP
Document autobiographique/autoportrait écrit (5 pages) + une production orale.
Art visuel, musique, album photo, journal, vidéo, audio, théâtre, construction…
I. L’écriture.
« Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es ».
Les souvenirs les plus anciens de lecture : scène de lecture.
Si la lune m’était contée (Galimard, Benjamin) => alternance 2 pages/2 pages. Scène de lecture avant de dormir (les parents et son lit). Soit la mère (le plus fréquent) ou les deux parents (en alternance) et parfois le père (plus rare) et les grands frères/sœurs. Les deux autres pages, on a le paysage extérieur avec la lune : « elle te dirait… ». On a donc une scène plutôt intime et une scène du monde. À la fin, la petite fille dort, rêve des histoires de la lune et la lune veille sur la petite fille.
Kitty Crowther, Scritch scratch dip clapote ! => pourquoi ? pour quoi ces lectures ? La lecture apprend des choses aux enfants, d’après les grands. Pour les petits, l’histoire permet de les rassurer avant de dormir car il se retrouve seul dans une pièce sombre. Il y a une sorte d’incompréhension : rejeté du monde visible. La nuit est le monde des cauchemars. Il y a la crainte de ne jamais se réveiller / de ne jamais revoir ou retrouver le monde connu (l’univers, les gens…). On bascule dans un monde angoissant : la lecture cherche à remplacer les cauchemars par des rêves. On y trouve des fictions-réponses. À la fin du livre, l’auteur mime l’aventure partagée : l’enfant donne une cause à chaque bruit.
Le conte du genévrier, GRIMM.
L’importance des histoires pour l’enfant :
1) Elles nous parlent : nourritures, savoirs, savoir-faire, réponses à des questions qu’on n’ose pas poser. Tzetan Todorov est un spécialiste de la littérature fantastique (apparition d’un événement). Il explique que c’est la première des sciences humaines : jusqu’à la fin du XIXe siècle c’était la seule science. L’objet principal est le comportement humain (la jalousie…), les motivations