Un vie guy de maupassant fin
Le divertissement n’est il point le moyen privilégié pour l'homme de se détourner du spectacle de sa condition misérable, et d’échapper à l’ennuie ? « Un roi sans divertissement n’est il pas un homme plein de misères » ? C’est en s’inspirant de cette définition pascalienne, du mot que Giono, écrivain français du 20ème siècle, écrira en 1948, « Un roi sans divertissement ». Il inscrira alors sa chronique dans un rapport d'intertextualité évident avec Les Pensées de Pascal.
Ce roman apparaît alors comme une chronique d'un village isolé des Alpes où se déroule chaque hiver, entre 1843 et 1845 de mystérieuses disparitions. Dès l'incipit, le narrateur s'arrête sur un arbre particulier, un hêtre qui parait avoir une place particulière dans le roman. Il y revient d’ailleurs après la disparition de Marie Chazotte et l'agression de Georges Ravanel. Il apparaît comme un élément central de l'œuvre.
Nous nous demanderont alors quel dimension acquiert le hêtre dans cet extrait, voir même dans le roman.
Nous analyserons dans un premier temps les différentes faces de ce personnage paradoxal, puis nous verrons en quoi cette description rend compte d’un spectacle angoissant.
Dans cet extrait, le hêtre se transforme il n’est plus un arbre comme l’indique le narrateur « il n’était vraiment pas un arbre », il est personnifié d’où la présence de verbes d’actions qui lui sont associés (« fumait, éclaboussait). De plus il y a une homophonie entre hêtre et être cequi accentue cette personnification. Il devient alors un « personnage » paradoxal, présentant différents aspects, différentes faces.
Au départ, nous sommes attirés par la magnificence de cet arbre. La narration nous le présente d’ailleurs comme un personnage exceptionnel, au plus haut de sa forme. D’ailleurs, il évolue comme un être en parfaite santé, devient un jeune homme en pleine forme ,d’où les GN « sa jeunesse, son adolescence ».
De plus, il est associé à de nombreuses