Verlaine

470 mots 2 pages
Né à Metz le 30 mars 1844 dans une famille aisée qui s’établit à Paris en 1851, Paul Verlaine manifeste très tôt son goût pour la poésie : dès l’âge de 14 ans il envoie ses premiers vers à V. Hugo.
Devenu étudiant en droit, Verlaine fréquente les cafés littéraires avec les Parnassiens ( Banville, Hérédia, Coppée...), dont il admire et partage le sens de la rigueur et le travail d’orfèvre sur la langue. Le poste administratif qu’il obtient en 1864 à l’Hôtel de Ville lui laisse de la disponibilité pour ses travaux poétiques. La jeune revue "L’Art " publie deux de ses poèmes en 1865 ainsi que deux articles : sur Barbey d’Aurevilly et sur Baudelaire ; articles qui dénotent une grande pénétration d’esprit et contribuent à la création d’une nouvelle sensibilité poétique.
En 1866, son premier recueil ," Poèmes Saturniens ", révèle déjà un ton très person nel : à la rigueur parnassienne s’ajoute une musicalité subtile et une envoûtante mélancolie.Verlaine est un être profondément déchiré : doux et sensible, il s’adonne parfois à l’alcool et l’absinthe déclenche en lui des crises d’une rare violence.
En 1865, la mort de son père ainsi que celle d’une cousine très aimée vont accentuer son drame personnel .
Peu après, la rencontre d’une jeune fille de 16 ans, Mathilde Mauté, lui apporte l’espoir d’une stabilité...les poèmes de " La bonne Chanson " en sont le témoignage. Ils paraissent en 1870, l’année de son mariage avec Mathilde.
Un an auparavant, il avait publié les " Fêtes Galantes ", recueil inspiré par les tableaux de Watteau. Dans cet ouvrage s’affirme l’originalité de Verlaine ( un des poèmes du recueil ," Clair de Lune ", sera mis en musique par Gabriel Fauré et Claude Debussy .)
Verlaine, tiraillé entre sa soif de stabilité et son humeur vagabonde, part finalement avec Rimbaud en Angleterre puis en Belgique : amitié féconde mais orageuse...les poèmes de " Romances sans Paroles " - qui seront publiés en 1874 - portent à la perfection l’art de Verlaine.
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