Viande porcine intro
La filière porcine bretonne génère plus de 24 000 emplois directs. C’est un des piliers de l’économie agricole et agro-alimentaire.
Cette puissance économique est le fruit de trente années d’efforts de la part des différents acteurs : fabricants d’aliment du bétail, producteurs, abatteurs, charcutiers industriels. Face aux attentes des consommateurs et de la grande distribution, les différents acteurs de la filière porcine bretonne mettent leurs efforts en commun pour mener une politique qualité rigoureuse.
Malgré la baisse de la consommation par habitant, le porc reste la première viande consommée en France. La sous-consommation de porcs par rapport au reste de l’Europe est commune à toutes les régions françaises.
La baisse de consommation de viande fraîche se fait au profit des plats préparés et des légumes frais. Toutefois la France ne devrait pas pénaliser son essor des exportations.
Depuis 2000, les échanges intra-communautaires s’accroissent chaque année de 5,3 % en moyenne (4,6 millions de tonnes échangées en 2010,) et 80 % des volumes totaux vendus par les états membres au sein de l’UE.
De plus, les exportations vers les Pays Tiers sont très hétérogènes, fonctions de l’équilibre offre/demande du marché européen et des décisions prises par la Commission européenne de mobiliser des outils de gestion du marché tels que le stockage privé et les restitutions.
La conséquence de ces deux changements a été une évolution notable dans l’orientation des flux et dans la nature des produits échangés, mais aussi dans la stratégie des pays producteurs.
La France a pris du retard dans la perception de l’évolution de la demande internationale et européenne au cours des dernières années. On note ainsi une proportion de carcasses vendues très élevée et des taux de viandes fraîches et de viandes désossées vendues en retrait par rapport à d’autres Etats membres.
L’Espagne a renforcé sa présence sur le marché français en devenant un