L'oeuvre littéraire et le lecteur
Littérature et sens commun : pour qu'il y ait litt → il faut un certains nb d'ingrédients.
=> un auteur, une œuvre, une langue, un référent (chose dont on parle), un lecteur (« lui là, il écrit pas simplement pour son tiroir »). cf schéma communication de Jacobson.
Auteur = destinateur / Lecteur = destinataire.
MONDE
ŒUVRE
AUTEUR LECTEUR
=> Cette hiérarchie n'a pas toujours été la même.
Les études litt ont longtemps pris en compte uniquement l’œuvre et son auteur. Au temps de Boileau, on avait déjà conscience du destinataire (pas il était très peu pris en compte).
L'intérêt pour le lecteur est un mvt relativement récent. Roland Barthes parle de « naissance du lecteur » (au XX e siècle). Que dans années 1970 que pro de l'analyse des textes en viennent à étudier la lecture : au moment où études structuralistes commençaient à s'essouffler un peu. On s'est rendu compte dès ces années 70 que l'étude des structures qui avait donné lieu à bcp de formalisme était finalement assez impuissant pour dire in fine ce qu'est la litt. La fonction poétique du langage ne permet pas de distinguer un sonnet d'un slogan publicitaire. Littérarité de l’œuvre se trouve dans le rapport entre l’œuvre et son lecteur.
=> Compagnon : Démon de la théorie (chap 4).
DEUX PRISES EN COMPTE OPPOSEES DU LECTEUR
A. [plus tard]
B. Deux visions opposées au XIXe siècle
Deux attitudes : l'un relève de la « critique scientifique », rattachée à Ferdinand Brunetière et Gustave Lanson ET L'AUTRE de la critique dite « impressionniste » (avec Anatole France).
La critique scientifique promeut une sorte de lecture savante reposant sur un certain nombre de critiques qui peut s'enseigner et qui assure une objectivité, une fidélité au texte (cf citation Lanson).
La critique impressionniste quant à elle parle plutôt d'une critique de liseur, d'amateur : individuel, subjectif (ressenti, impressions).
→ Qu'est ce qui va