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La première approche que l’on pourrait parfois avoir sur le bien-fondé d’une licence pour intégrer le monde du travail porte quelquefois à dire que cette formation bien que professionnelle n’est pas « professionnalisante ». Il est tout à fait vrai que les débouchés classiques proposés par cette formation (enseignement, journalisme, documentation, politique, économie) nous mènent à la conclusion rapide qu’il faut forcement réaliser des années supplémentaires d’études coûteuses après une licence pour un avenir professionnelle incertain. Cette manière d’appréhender la formation en question puise me semble t-il ses fondements dans des visions archaïques de la voie universitaire. C’est aussi et surtout une vision à court terme ne prenant pas en compte certaines applications géographiques récentes. Je me permets de dire cela dans le cadre où les arguments que je vais vous exposer viendront étoffer mes propos.
C’est dans un esprit d’ouverture et de modernité pour le retour à l’emploi que les pages qui suivent détaillent la cohérence de mon projet professionnel.
Bonne lecture !
Les universités européennes ont depuis plusieurs années harmonisé leurs formations, nous avons ainsi assisté à la mise en place du système LMD (Licence Master Doctorat). Un véritable « Big-bang » a aussi changé la donne dans le supérieur, il s’agit de la loi LRU (Liberté et Responsabilité des Universités) votée en 2007. Outre le fait que cette loi induise les universités à plus d’indépendance financière, elles doivent maintenant renforcer le caractère professionnalisant des diplômes en adéquation même avec les besoins régionaux. Les licences professionnelles sont de fait devenues les actrices incontournables de ce nouveau modèle. Mon projet professionnel s’inscrit tout à fait dans ces nouvelles dynamiques novatrices et propices à