Hans Jonas

conscience qu’ils font toujours partie de la nature, dans la mesure où leur existence s’inscrit dans un milieu, dans un environnement. En préservant la nature, l’homme se préserve lui-même. Dans Le principe responsabilité (1979), le philosophe allemand Hans Jonas en appelle à une éthique radicalement nouvelle, dans la mesure où la progression technoscientifique semble irréversible. Nous sommes désormais responsables non pas du monde présent, mais du monde de demain. Certains scientifiques présentent aujourd’hui

de faire » dans la condition de l'Homme moderne. On découvre une vision cauchemardesque du développement technique et scientifique. A la croyance selon laquelle la technique sera toujours en mesure de résoudre les problèmes qu'elle fait surgir, Hans Jonas oppose qu'un progrès ou une amélioration technique fera immanquablement surgir de nouveaux problèmes. Deuxièmement, le progrès de la technique a aggravé et parfois crée des inégalités entre les riches et les pauvres par une mauvaise répartition

Exemple de sujet E1 – Cultures de la Communication Première partie (8 points) Le philosophe allemand Hans Jonas (1903-1993) s’est intéressé à l’influence de la technique sur la civilisation ; dans son livre le plus important, Le Principe Responsabilité (1979), il soutient que le développement de la technique donne à l’homme de nouvelles responsabilités, en particulier envers la nature. L’avenir de l’humanité est la première obligation du comportement collectif humain à l’âge de la civilisation technique

fécondation in vitro prône la non découverte et l’arrêt de l’expérimentation scientifique quand celle-ci implique un risque d’ordre éthique . Hans Jonas dans son principe de précaution appelle aussi à l’abandon de toute expérimentation scientifique quand celle-ci comporte le risque aussi minime soit il de détruire la valeur particulière de l’homme. Il faut pour Hans Jonas anticiper le tort et bien gérer les risques. Les limites à ne pas dépasser lors d’une expérimentation scientifique ne sont pas très

sont à l’étranger et il serait opportun que cela change puisque de plus en plus d’essais cliniques se font en dehors du Canada et des États-Unis. L’éthique de Hans Jonas est la théorie morale qui motive ma prise de position. Avant de justifiez ma position, il est important d’expliquer sur quoi se base cette théorie. L’éthique de Hans Jonas est qualifiée comme l’éthique des responsabilités, c’est-à-dire que ces compagnies sont responsables de la vie et de la sécurité de chaque individu qui se prête

d’aveuglement, voire d’irresponsabilité ? la peur du progrès technique ne relève-t-elle pas d’une exigence éthique, de sorte qu’il conviendrait d’envisager, face aux méfaits du progrès technique, une éthique de la peur, une éthique par la peur (la thèse de Hans Jonas, évoquée dans le cours sur la technique, semble donc constituer un passage obligé – le choix des références est commandé par le sens du sujet et la problématique). II - LA PROBLEMATIQUE 1 . Implications, sous-entendus, présupposés du sujet

et enfin certains mettent en garde contre ce pseudohumanisme de la plasticité indéfinie, comme le philosophe allemand Hans JONAS et dénonce un phantasme mélioriste, consistant à viser l’amélioration de l’espèce en débarrassant l’humanité à la fois de l’aléa de la naissance, et même de l’altérité de la naissance à travers des techniques comme le clonage reproductif. Pour Hans JONAS, ce qui caractérise d’une manière générale la technoscience, c’est sa dynamique foncièrement utopique, potentiellement

répondre de ses actes ou de ceux de quelqu'un d'autre, ou d'avoir à sa charge des décisions. 3) Avis de grands philosophes sur la responsabilité Hans Jonas: - Biographie brève Jonas est un historien et un philosophe allemand, l'oeuvre principale qu'il a écrit s'intitule «le Principe responsabilité». (1) - Responsabilité selon Jonas Jonas ne voit pas la responsabilité comme les hommes l'ont toujours vue, selon lui la responsabilité est l'obligation que l'homme a de ne pas mettre les générations

représentations du monde qui fondent, de façon trop implicite, nos évaluations des risques, ceux que nous négli­geons comme ceux que nous surévaluons. Jean-Marc LEVY-LEBLOND, Impasciences, Coll. Points Sciences, Seuil, 2003 Document 2: Hans JONAS, Une éthique pour la nature (1993), trad. S. Courtine- Denamy, éd. Desclée de Brouwer, 2000 Avantages de la peur Il n’existe pas de formule passe-partout à notre problème, aucune panacée à la maladie dont nous souffrons. Le syndrome technolo­gique

collectivement pour l’avenir et non d’une culpabilité pour un fait passé » Hans Jonas ajoute que même les conséquences imprévisibles de nos actes nous sont imputables ; les générations actuelles sont responsables des dégats à venir. Or comme nous avons la possibilité grâce au progrès technique de "réparer les dégats", nous devons le faire, pour Jonas, "pouvoir oblige". Si nous sommes responsables de la dégradation de la planète, pour Jonas, nous pouvons aussi en être les gardiens de la sauvegarde. Le pouvoir