Marie Baisez Moi Non Ne Me Baisez Pas

Sommaire : Joachim du Bellay (1522-1560) L’Olive (1549) : - Si notre vie est moins qu’une journée Pierre de Ronsard (1524-1585) Second livre des amours (1555) : - Marie que je sers en trop cruel destin, - Quand je pense à ce jour, ou je la vey si belle - Marie, baisez moi ; non, ne me baisez pas Sonnets pour Hélène (1578): - Quand vous serez bien vielle, le soir a la chandelle François de Malherbe (1555-1628) Sonnet pour la vicomtesse d’Auchy (1608) : -

Je ne suis seulement amoureux de Marie Je ne suis seulement amoureux de Marie, Anne me tient aussi dans les liens d'Amour, Ore l'une me plaît, ore l'autre à son tour : Ainsi Tibulle aimait Némésis, et Délie. On me dira tantôt que c'est une folie D'en aimer, inconstant, deux ou trois en un jour, Voire, et qu'il faudrait bien un homme de séjour, Pour, gaillard, satisfaire à une seule amie. Je réponds à cela, que je suis amoureux, Et non pas jouissant de ce bien doucereux, Que tout

de l’ Ensemble La Bellezza qui cette année vous emmène sur les pas de Pierre de Ronsard, « prince des poètes ». De la France à l’Ecosse en passant par l’Angleterre nous découvrirons les diamants de musique d’Henri VIII compositeur, les vers de Marie Stuart, reine de France, reine d’Ecosse et admiratrice du poète, mais aussi ceux de ces femmes inspirées que sont Pernette du Guillet et Louise Labé. La danse sera une nouvelle fois au rendez-vous, Pavane, Gaillarde et autre bransles d’Ecosses feront

Amours , et plus précisément , les Amours de Marie , et Second livre des Sonnets pour Hélène. Ces poèmes sont écrits dans le but de plaire aux femmes dont ils sont destinés , dont Marie Dupin et Hélène de Surgères. Dans l'analyse de ces cinq poèmes , nous devons dégager en quoi chacun constitue un éloge de la femme. Le premier poème analysé sera celui qui commence par « J'aime la fleur de Mars, j'aime la belle rose... ». Il est tiré des Amours de Marie. Dans chacun des poèmes de Ronsard , on retrouve

Sonnet à Marie Je vous envoie un bouquet que main Vient de trier de ces fleurs épanouies ; Qui ne les eût à ce vêpres cueillies, Chutes à terre elles fussent demain. Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries, En peu de temps cherront, toutes flétries, Et, comme fleurs, périront tout soudain. Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame Las ! Le temps, non, mais nous nous en allons, Et tôt serons étendus sous la lame ; Et des amours desquelles nous

glace épaisse, Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse, Non accroupis près le foyer cendreux, Mais aux plaisirs des combats amoureux. Asseyons-nous sur cette molle couche. Sus ! Baisez-moi, tendez-moi votre bouche, Pressez mon col de vos bras dépliés,

excuses ! Pierre de RONSARD Je ne suis seulement amoureux de Marie, Anne me tient aussi dans les liens d'Amour, Ore l'une me plaît, ore l'autre à son tour : Ainsi Tibulle aimait Némésis, et Délie. On me dira tantôt que c'est une folie D'en aimer, inconstant, deux ou trois en un jour, Voire, et qu'il faudrait bien un homme de séjour, Pour, gaillard, satisfaire à une seule amie. Je réponds à cela, que je suis amoureux, Et non pas jouissant de ce bien doucereux, Que tout amant souhaite avoir à

pour Cassandre “Et Cependant vous ne connaissez pas que ce beau mois et votre âge se passé”, ce thème est present. Enfin, le thème de la nature que nous retrouvons plusieurs fois dans ce recueil, dans le poème LVII et LXVI par exemple destiné à Marie “ hiboux, orfraies ni corbeaux” ,“ de tout les arbrisseaux”. “arbres”,”lierres”,”l’aubépin”,”bois”,”chevreuil”. 4)LITTERATURE COMPAREE PETRARQUE-RONSARD. a)Les liens entre les poemes de Pétrarque et ceux de Ronsard. Les liens entre les poemes

dans ma vocation, sont mes profs de 3e et de 1re, ce qui peut-être a nui à la mémoire de ce régent ! D’eux, je me souviens de détails de leurs cours, de choses dites sur des textes. Après tout, je peux écrire leur nom ici pour leur rendre hommage : Marie-Claude Lancelot et Alain Roze. Mais en 2de, je me souviens avoir lu Le Rouge et le Noir, Lorenzaccio, et sans doute d’autres livres, peut-être Les Lettres persanes ? Je m’interroge : mon enseignement laissera-t-il aux élèves qui l’ont subi quelque

et illustration de la langue française « Ce n’est point chose vicieuse, mais grandement louable, emprunter d’une langue étrangère les sentences et les mots, et les approprier à la sienne. » « Espère le fruit de ton labeur de l’incorruptible et non envieuse postérité : c’est la gloire, seule échelle par les degrés de laquelle les mortels d’un pied léger montent au ciel et se font compagnons des dieux. » « Le naturel n’est pas suffisant à celui qui en poésie veut faire œuvre digne de l’immortalité