Promotion 2012/2015

Analyse de situation 1

12-12-12

La situation:

Dans la matinée du 21 Novembre 2012, au lycée, l'infirmière et moi-même accueillons une jeune fille que nous appellerons Mlle A. Il était 10h15 il faisait froid et comme à leur habitude un grand nombre de lycéens venaient se réchauffer dans la salle d'attente de l'infirmerie durant la récréation. Le lycée étant ouvert de part et d'autre il fait souvent un froid glacial avec de gros courants d'air. L'infirmerie comprend au total cinq pièces, il y a la salle d'attente, deux toilettes, une chambre avec deux lits et pour finir la salle de consultation. A la fin de la récréation tous les élèves retournent en classe et une seule reste dans la salle. Après une attente de cinq minutes je vais lui demander si elle attend pour se rendre à l'infirmerie ou si elle reste ici parce qu'elle a froid. Elle me répond un peu timidement mais en me renvoyant mon sourire qu'elle souhaite voir l'infirmière. Je la fait entrer en salle de consultation où l'infirmière l'accueille. La pièce est grande et très lumineuse de par ses trois grandes fenêtres. Cette jeune fille n'avait fait que deux passages à l'infirmerie depuis sa 2nd il s'agissait donc pour nous d'une élève très discrète, en tout cas très peu remarquée à l'infirmerie. Je lui propose donc de s'installer au bureau de l'infirmière où il y a trois fauteuils. L'infirmière était installée derrière son bureau et j'étais installée de l'autre côté avec Mlle A. Elle semblait plutôt détendue et à l'aise face à nous. Elle a 17ans et est présente aujourd'hui à l'infirmerie parce qu'elle désire un pansement pour mettre à son poignet sur ce qu'elle appelle « les griffures de son chat ». Pourtant il était bien visible qu'il ne s'agissait non pas de griffures mais bien d'auto-mutilations. Ces scarifications ne nécessitaient en aucun cas un pansement ou un quelconque soin. Elle nous a expliqué qu'elle avait déjà appliqué un pansement le matin pour cacher « ce qu'elle