Explication de texte de niezsche extrait de humain trop humain, i, § 611, bouquins i, p. 680
Ce texte de Nietzsche a pour objet le travail et ce qu'il engendre. La question à laquelle il répond pourrait se formuler ainsi: « L'Homme, de par le travail, ne réussirait-il pas à trouver la clef du bonheur? » Nietzsche nous démontre dans ce texte que le bonheur de l'Humain ne dépends pas seulement du bien-être de son organisme et donc du travail qui se doit d'être fourni pour. L'Homme évoluant dans le temps se crée différentes cultures et ainsi se crée différents actions et états dont il a besoin pour parvenir au bonheur. Ce texte définit comment l'Homme parvient à accéder au bonheur du point de vue des artistes et des philosophes. Le texte que nous allons analyser se distingue en trois parties: La première partie est celle dans la-quelle Nietzsche nous démontre que l'Homme est contraint au travail en raison du besoin vital mais que finalement c'est le travail qui devient un besoin pour l'Homme qui se traduit par l'ennui. La seconde partie aborde le sujet du jeu, activité ayant pour origine l'habitude du travail et donc le besoin que ressent l'Homme d'être utile. La dernière partie explique l'origine de l'art et de la philosophie et défini ce qu'est le bonheur du point de vue de l'artiste et du philosophe. Nous procèderont à une explication linéaire du texte et étudierons donc la première partie puis la seconde puis la dernière car le texte étant basé sur un raisonnement logique, l'ordre du texte se doit d'être respecté.
Partie 1: Le besoin physique et le travail
Dès sa première phrase l'auteur énonce l'origine même du travail qui est le besoin. Le besoin est propre à la vie. A tout être vivant s'ensuit le besoin car la matière vivante est incapable de se satisfaire à elle-même. L'Homme, étant un être vivant, se doit de contribuer à ses besoins. Hors, l'homme différent de l'animal par son incapacité de se satisfaire par la nature-même se doit de se créer des moyens de survie et donc d'adapter la nature à lui, c'est ainsi que l'Homme est