Suffit-il d'avoir ce que l'on veut pour être heureux
Pire encore, à force d’avoir ce qu’il veut, l’enfant pourrait tomber dans un cercle vicieux qui fait du bonheur une habitude dont on se lasse, un état morbide plutôt que joyeux : c’est l’enfant gâté qui ne sait même pas vraiment ce qu’il veut. Dès lors (paradoxe), tout porte à croire que si avoir ce que l’on veut peut nous rendre heureux, toutefois cela risque plus encore de nous pousser à vouloir encore et toujours, comme une addiction au bonheur de laquelle nous finirions par nous lasser, et encore : si elle ne s’est pas révélée vaine avant cela. Nous en venons donc à nous demander s’il n’est pas préférable de renoncer à ce que l’on veut pour être vraiment …afficher plus de contenu…
En effet, la nature humaine est plus compliquée qu’il n’y paraît et nous ne nous laissons pas satisfaire si simplement. D’une part, avoir ce que l’on veut peut devenir une mauvaise habitude, mais cela peut encore nous rendre malheureux. Avoir ce que l’on veut, ça ne suffit pas pour être heureux. Le bonheur n’est donc pas tant une affaire de possession que de réflexion. Non seulement savoir ce que l’on veut, mais savoir ce que l’on est en mesure de vouloir, sans quoi avoir ce que l’on veut ne suffirait pas à nous rendre heureux, mais, pire encore, nous rendra malheureux.L’homme peut-il changer quelque chose à la nature ? Introduction Communément, la nature est caractérisée par tout ce qui est vivant, c’est l’ensemble de tous les écosystèmes, ayant leurs propres lois et leur propre principe. Il paraît alors évident que l’homme ne puisse