Les ouvriers dans les villes européennes du 19ème.

Le XIXème siècle est témoin de la révolution industrielle, ce phénomène nait en Angleterre vers 1780 et se traduit par une industrialisation rapide des pays européens plus particulièrement l’Europe de l’ouest et l’Europe centrale. En découle la prolétarisation, l’enrichissement de la bourgeoisie non terrienne et l’exode rural, départ des populations des campagnes pour aller s’installer en ville dans l’espoir d’y trouver du travail, entrainent un véritable engorgement des villes. C’est dans ce contexte qu’émerge une catégorie sociale, les ouvriers. Leur nombre ne cessent de croitre. La taille des usines grandies tant que le nombre d’employer augmente entrainant une organisation nouvelle des industries. La vie économique, politique et les rapports sociaux sont bouleversés par ce phénomène. La ville doit s’adapter à cette massification, les quartiers ouvriers font leurs apparitions. Les ouvriers cherchent à améliorer leurs conditions de travail mais ce n’est pas leur seule préoccupation, ils demandent aussi une amélioration de leurs conditions de vie, les logements sont insalubres et les familles s’y entassent pour réduire le cout du loyer. Les villes subissent alors, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, des transformations (égouts, rues pavés, fontaines…) visant dans un premier temps à améliorer son état sanitaire qui est, durant cette période, à l’origine de nombreuses pandémies. Durant cette industrialisation une identité ouvrière voit le jour. Une conscience nouvelle des classes sociales et l’attention particulière de la part des penseurs socialistes entrainent de nombreuses évolutions du statut des ouvriers au sein des villes. Les ouvriers dans les villes européennes du XIXème..
Comment les ouvriers, nés de la révolution industrielle, évoluent ils au sein des villes européennes du XIXème siècle ? En quoi ont-ils été les principaux acteurs des modifications importantes apportées à ces villes ?